Dans le projet de rénovation d’une maison individuelle, le recours à un architecte n’est pas une obligation. Mais pour arriver à la performance passive, il fallait une équipe de spécialistes. La recherche ne fut pas simple, puisque la connaissance réelle du concept passif (le vrai) n’est que très peu répandue en France (mais ça progresse). Un truc : si vous cherchez un architecte pour une vraie maison passive (certifiée) et qu’il ne vous parle pas d’étanchéité à l’air dans les premiers contacts, passez votre chemin. Assurez-vous aussi qu’il est à l’aise (donc formé) avec le PHPP, l’outil de calcul des maisons passives.
Pour aller plus vite, nous sommes passé par l’association La Maison Passive France, qui nous a recommandé Karawitz Architecture.
Vue l’ambition du projet (obtenir la première certification passive en rénovation en France), le choix d’un cabinet d’architecture spécialiste du passif comme maître d’oeuvre était une évidence. Le défi technique et la volonté d’aller à la certification ont fini de convaincre Karawitz Architecture, malgré les nombreux obstacles déjà connus avant le démarrage du projet.
Karawitz Architecture est une agence d’architecture spécialisée dans le passif. Elle a à son actif plusieurs maisons passives : la maison Karawitz à Bessancourt est certifiée, la maison Damico au Mesnil-Saint-Denis est en cours de certification. La proximité de l’agence avec l’Autriche et l’Allemagne est un indéniable atout : il facilite grandement le transfert de compétences depuis les berceaux de la construction passive vers nos contrées réticentes. Le concept, les implications et les pièges du passif n’ont donc plus de secret pour ces architectes qui dessinent le futur du bâtiment européen.
Comme souvent dans la construction passive, ce sont des maisons neuves en bois. La rénovation d’une maison de maçon reste donc un défi !