Ce matin, la température est encore très basse. Et pourtant le soleil parvient à réchauffer l’eau : la température dans le collecteur (en haut des tubes) monte facilement à 40°C alors qu’il fait -8 °C dehors. Et lorsqu’on regarde les tubes, c’est loin d’être évident : ils ont encore givrés avec quelques traces de neige :
Et pourtant, les panneaux solaires chauffent ! L’explication, c’est que ce sont des tubes sous vide donc l’âme chauffante qui collecte la chaleur est très fortement isolée de l’air extérieur. La température interne du tube n’arrive même pas à faire fondre la couche glacée. Et cette dernière ne semble pas empêcher les apports solaires… Dans la même situation, des panneaux plans ne produiraient rien : trop froids, ils peinent à atteindre une température suffisante pour réchauffer l’eau.
Le collecteur est chaud et moins isolé : il a fait fait fondre tout trace du froid. Un belle démonstration de la performance de l’isolation par le vide !
Dans l’après-midi, le soleil a insisté pour dégivrer les tubes. La température est montée à plus de 60 °C dans le collecteur. Résultat : les 400 litres du ballon sont maintenant à 50 °C, ce qui donne quelques jours d’autonomie sans complément électrique.
Coté nord, sur la partie qui ne voit pas le soleil, la neige reste bien accrochée au toit, alors que le zinc lisse la laisse facilement glisser :